30/7/25
Même les femmes les plus ambitieuses, les plus brillantes, traversent des moments de doute. Des instants où la fatigue, les critiques, les échecs ou les silences pèsent plus lourd que d’habitude. Ces périodes peuvent fragiliser l’estime de soi, ralentir les projets et assombrir la vision que l’on a de son propre parcours.
Dans ces moments-là, certaines présences font toute la différence. Ce sont ces femmes qui, d’un mot juste ou d’un regard sincère, vous rappellent que vous êtes plus que vos doutes. Qu’elles vous voient entière, légitime, capable.
Elles ne cherchent pas à « sauver », ni à conseiller à tout prix. Leur force réside dans leur capacité à écouter sans jugement, à nommer ce que vous avez oublié, à refléter votre lumière quand vous ne la voyez plus.
Ce sont parfois :
Elles ne sont pas là pour vous changer, mais pour vous ramener à vous-même.
Dans un environnement professionnel ou social où les femmes noires sont souvent invisibilisées, dévalorisées ou questionnées sur leur légitimité, ces paroles deviennent des repères.
Elles contrent les récits dominants qui fragilisent :
« Tu n’es pas assez »,
« Tu devrais être plus comme… »,
« Tu n’as pas encore fait assez pour mériter… ».
À la place, elles ancrent un autre récit :
« Tu avances, même quand tu en doutes »,
« Ce que tu fais a du sens »,
« Tu n’as rien à prouver pour mériter ta place ».
Recevoir ce type de soutien est puissant. Mais l’offrir à son tour l’est tout autant. Il ne s’agit pas de jouer un rôle de coach ou d’experte, mais simplement d’oser dire à une autre :
« Je te vois »,
« Tu comptes »,
« Ce que tu fais est important ».
Ces gestes de reconnaissance mutuelle nourrissent une sororité active. Ils créent un espace où l’on peut être soi, dans toute sa complexité, sans avoir à performer pour exister.
Entourez-vous de femmes qui élèvent plutôt que de celles qui comparent, minimisent ou contrôlent. Cela ne veut pas dire chercher la perfection, mais bien cultiver la bienveillance réciproque.
Ces femmes sont comme des balises. Elles vous aident à garder le cap quand la mer devient trouble. Elles vous rappellent que votre parcours a du sens, même dans le silence ou l’attente.
Pour prolonger cette réflexion sur la force des liens et du regard porté sur soi, lisez l’article Le regard qui change tout : quand quelqu’un croit en vous.
Et pour faire partie d’un cercle qui reconnaît, élève et soutient à chaque étape du parcours :
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