Comment retrouver confiance en soi après une période de doute

28/4/25

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Les périodes de doute font partie de la vie professionnelle, surtout lorsqu’on se construit dans un environnement qui nous questionne, nous épuise ou nous renvoie sans cesse à nos limites. Perte d’un emploi, échec d’un projet, critiques injustes ou simple fatigue mentale : chaque épisode peut entamer la confiance qu’on avait mis du temps à bâtir. Pourtant, la confiance n’est pas un acquis figé — c’est une ressource que l’on peut régénérer, cultiver, renforcer.

Accepter le doute sans s’y perdre

La première étape pour retrouver confiance en soi, c’est de reconnaître qu’on traverse une phase de fragilité. Ce n’est pas un aveu de faiblesse, mais une preuve de lucidité. Trop souvent, on tente de faire semblant, d’avancer coûte que coûte, jusqu’à l’épuisement. Or, le vrai courage réside dans la capacité à faire une pause, observer ce qui vacille, et comprendre pourquoi.

S’autoriser à douter, c’est aussi se libérer de l’injonction à la performance constante. C’est accepter qu’on peut être puissante et vulnérable à la fois. C’est dans cet espace que peut renaître une confiance plus solide, enracinée dans le réel.

Revenir à ses fondations

Quand la confiance s’effrite, il est utile de revenir à l’essentiel : ce que l’on sait faire, ce que l’on a déjà accompli, ce que l’on incarne au-delà des circonstances. Reprendre un carnet, noter ses réussites passées, relire les retours positifs reçus, repenser aux moments où l’on a surmonté des obstacles : tout cela permet de se reconnecter à sa valeur intrinsèque.

Cette démarche n’est pas égocentrique, elle est réparatrice. Elle remet en lumière des preuves tangibles de notre compétence et de notre résilience, que le doute avait temporairement éclipsées.

S’entourer autrement

Dans les moments de fragilité, l’environnement relationnel peut faire toute la différence. Il est crucial de s’éloigner des voix qui alimentent l’insécurité ou le jugement, et de se rapprocher de celles qui élèvent, soutiennent, comprennent.

Parfois, une marraine, une collègue bienveillante ou un groupe de femmes partageant les mêmes expériences peut suffire à réactiver une dynamique positive. Être entourée de personnes qui nous rappellent ce que l’on vaut, même quand on l’oublie soi-même, est une clé puissante pour se reconstruire intérieurement.

Reprendre confiance par l’action

La confiance en soi n’est pas qu’un état mental : elle se renforce dans l’action. Il ne s’agit pas de foncer tête baissée, mais de poser des gestes concrets, petits mais réguliers. S’inscrire à une formation, oser demander un retour sur son travail, proposer une idée en réunion, prendre la parole là où on hésitait.

Chaque action est un message envoyé à soi-même : “Je suis capable. J’avance.” Et c’est cette accumulation de micro-victoires qui, jour après jour, réinstalle la confiance à sa juste place.

Redéfinir la réussite à sa manière

Enfin, il est essentiel de ne pas mesurer sa valeur à l’aune de critères extérieurs. La réussite ne se résume pas à une promotion, un salaire ou une validation institutionnelle. Parfois, retrouver confiance en soi, c’est aussi réinventer sa définition du succès : avoir trouvé un meilleur équilibre de vie, avoir osé dire non, avoir respecté ses limites, avoir tenu bon.

Quand on regarde les choses avec ses propres lunettes — et non celles que la société impose — on découvre qu’on est déjà plus forte qu’on ne le pensait.

Si vous avez traversé une période de doute, sachez que vous n’êtes pas seule. Et qu’il est toujours possible de reconstruire, à votre rythme, une confiance pleine et vivante.

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