Passer de la rivalité à la collaboration : un changement de posture libérateur

31/7/25

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Passer de la rivalité à la collaboration : un changement de posture libérateur

Une dynamique héritée plus que choisie

Dans bien des contextes, les femmes sont mises en concurrence sans l’avoir réellement décidé. Dans l’entreprise, à l’école, sur les réseaux ou dans les médias, on célèbre « la première » ou « l’unique » sans toujours remettre en question le manque d’espace offert aux autres.

Résultat : au lieu de créer des alliances puissantes, certaines entrent malgré elles dans des dynamiques de rivalité. Or, cette rivalité n’est pas une fatalité. Elle est le fruit d’un système… et c’est aussi dans nos postures individuelles qu’elle peut commencer à se transformer.

Identifier les mécanismes invisibles de la rivalité

La rivalité entre femmes peut prendre plusieurs formes, parfois très subtiles :

  • Comparaison constante des parcours ou des choix de vie
  • Difficulté à se réjouir sincèrement de la réussite d’une autre
  • Sensation d’être en compétition pour une reconnaissance ou une place limitée
  • Peur d’être éclipsée ou oubliée si l’on valorise une autre femme

Ces réactions ne viennent pas d’un manque de solidarité, mais bien souvent d’un manque de reconnaissance structurelle. Apprendre à les repérer, c’est déjà commencer à les désactiver.

Pourquoi la collaboration est une libération

Choisir la collaboration, c’est renverser la logique du manque. C’est comprendre qu’il y a de la place pour toutes, que l’élévation de l’une ne diminue pas les autres. C’est aussi :

  • Gagner en visibilité par des projets partagés
  • Se sentir soutenue dans les moments de doute
  • Avancer plus vite grâce à des échanges de compétences ou de ressources
  • Se sentir alignée avec ses valeurs de sororité et d’entraide

Collaborer, ce n’est pas s’effacer : c’est se renforcer mutuellement.

Comment passer concrètement à une posture collaborative

Voici quelques pistes concrètes pour incarner cette dynamique au quotidien :

  • Citer, recommander, valoriser publiquement les femmes que vous admirez
  • Inviter d’autres femmes à collaborer sur vos projets, même de manière ponctuelle
  • Partager vos bons plans, vos outils, vos retours d’expérience sans peur d’être copiée
  • Réagir avec bienveillance à la réussite d’une autre, même si vous traversez une période difficile
  • Prendre le temps de poser des intentions claires, honnêtes et alignées dans chaque collaboration

La posture collaborative s’entretient comme une discipline quotidienne. Elle devient, à terme, une source de paix intérieure et d’énergie collective.

Créer un écosystème d’élévation partagée

Lorsqu’on collabore entre femmes, en particulier entre femmes noires, on crée bien plus qu’un projet ou un réseau. On construit un espace de réparation, de transmission, de projection. On redonne du pouvoir à nos voix, à nos histoires, à nos ambitions.

Il ne s’agit pas de naïveté : la collaboration demande du discernement, des limites claires, parfois même des ruptures saines. Mais elle reste une voie puissante, profonde et libératrice.

Pour aller plus loin dans cette dynamique d’élévation mutuelle, découvrez l’article Transformer la compétition entre femmes en sororité active et solidaire.

Et pour rejoindre un réseau où la collaboration est une culture, pas une exception :
Je rejoins le programme de mentorat de Sistas Journey