31/7/25
Dans bien des contextes, les femmes sont mises en concurrence sans l’avoir réellement décidé. Dans l’entreprise, à l’école, sur les réseaux ou dans les médias, on célèbre « la première » ou « l’unique » sans toujours remettre en question le manque d’espace offert aux autres.
Résultat : au lieu de créer des alliances puissantes, certaines entrent malgré elles dans des dynamiques de rivalité. Or, cette rivalité n’est pas une fatalité. Elle est le fruit d’un système… et c’est aussi dans nos postures individuelles qu’elle peut commencer à se transformer.
La rivalité entre femmes peut prendre plusieurs formes, parfois très subtiles :
Ces réactions ne viennent pas d’un manque de solidarité, mais bien souvent d’un manque de reconnaissance structurelle. Apprendre à les repérer, c’est déjà commencer à les désactiver.
Choisir la collaboration, c’est renverser la logique du manque. C’est comprendre qu’il y a de la place pour toutes, que l’élévation de l’une ne diminue pas les autres. C’est aussi :
Collaborer, ce n’est pas s’effacer : c’est se renforcer mutuellement.
Voici quelques pistes concrètes pour incarner cette dynamique au quotidien :
La posture collaborative s’entretient comme une discipline quotidienne. Elle devient, à terme, une source de paix intérieure et d’énergie collective.
Lorsqu’on collabore entre femmes, en particulier entre femmes noires, on crée bien plus qu’un projet ou un réseau. On construit un espace de réparation, de transmission, de projection. On redonne du pouvoir à nos voix, à nos histoires, à nos ambitions.
Il ne s’agit pas de naïveté : la collaboration demande du discernement, des limites claires, parfois même des ruptures saines. Mais elle reste une voie puissante, profonde et libératrice.
Pour aller plus loin dans cette dynamique d’élévation mutuelle, découvrez l’article Transformer la compétition entre femmes en sororité active et solidaire.
Et pour rejoindre un réseau où la collaboration est une culture, pas une exception :
Je rejoins le programme de mentorat de Sistas Journey