8/10/25
La rivalité entre femmes ne naît pas de la nature humaine. Elle est le fruit d’un conditionnement social : dès le plus jeune âge, on pousse les filles à se comparer, à se méfier, à se distinguer au détriment des autres. Dans le monde professionnel, cette logique s’intensifie. Les femmes, souvent sous-représentées dans les postes à responsabilité, sont mises en concurrence pour les rares places disponibles.
Pour les femmes noires, ce phénomène peut être encore plus marqué, en raison de l’invisibilisation, des stéréotypes et de la pression de « représenter » toute une communauté.
Transformer la compétition en sororité ne signifie pas renoncer à ses ambitions. C’est choisir de les vivre autrement : dans la coopération, le soutien mutuel, la transmission. Cela commence par un changement de regard :
Ce changement de posture crée un espace plus sain, plus fertile, où chacune peut s’épanouir sans crainte d’être éclipsée.
La sororité active n’est pas un simple slogan. Elle se manifeste par des gestes concrets et constants :
Il s’agit d’un engagement volontaire, orienté vers la construction collective.
Lorsqu’on évolue dans une dynamique de soutien plutôt que de rivalité, tout change. On progresse plus vite, on ose plus, on se sent plus forte et plus légitime. En entreprise, la collaboration entre femmes améliore l’ambiance de travail, l’efficacité des équipes et la rétention des talents.
C’est aussi un levier de résilience : dans les moments de doute ou de fatigue, le regard d’une autre femme qui croit en vous peut faire toute la différence.
Pour développer une sororité durable et efficace, voici quelques pistes :
La sororité est un choix conscient, qui transforme l’ambiance, les trajectoires et les horizons collectifs.
Pour prolonger votre réflexion, découvrez aussi l’article Chacune son chemin : comprendre et accepter les différences de parcours professionnels.
Et pour incarner concrètement cette solidarité entre femmes :
Je rejoins le programme de mentorat de Sistas Journey