4/7/25
Dans de nombreux parcours de femmes noires, la résilience est une nécessité plus qu’un choix. Face aux discriminations, aux attentes familiales et à la pression de réussite, beaucoup ont intégré, parfois inconsciemment, le rôle de la "femme forte" : celle qui gère tout, encaisse sans se plaindre, avance coûte que coûte.
Si cette posture peut inspirer force et respect, elle peut aussi devenir un piège, nous empêchant de reconnaître nos besoins réels… et de demander de l’aide.
Apprendre à solliciter du soutien, ce n’est pas faiblir. C’est au contraire un acte de courage et de lucidité, qui permet de durer, de mieux s’épanouir et de créer des relations professionnelles et personnelles plus équilibrées.
Porter seule une charge mentale ou émotionnelle trop lourde a un coût. Sur le long terme, cette posture peut :
Dire "j’ai besoin d’aide", c’est briser le mur du silence et ouvrir la voie à une dynamique plus juste pour soi-même.
Plusieurs freins peuvent expliquer ce blocage :
Pourtant, dans un monde du travail de plus en plus fondé sur l’intelligence émotionnelle, la capacité à dire ses limites est désormais perçue comme une compétence relationnelle clé.
Cela commence par de petits pas, dans un environnement de confiance.
Demander de l’aide, ce n’est pas être dans le besoin, c’est activer ses ressources.
S’engager dans un programme de mentorat permet de s’extraire de la solitude décisionnelle. Une marraine bienveillante, qui comprend les défis spécifiques que vous traversez, peut :
Sortir de la case "femme forte", c’est surtout entrer dans une version de soi plus complète, plus alignée et plus connectée aux autres.
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Travailler intelligemment