Le jour où j’ai dit stop : poser ses limites sans s’excuser :

19/11/25

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Le jour où tu dis stop change tout

Trop, c’est trop

Il y a toujours un moment où tu réalises que tu encaisses trop. Trop de tâches. Trop de remarques. Trop de pression. Trop de « c’est rien, il rigole » alors que toi, ça t’arrache un bout de sécurité intérieure.

Pour beaucoup de femmes noires, ce moment arrive tôt dans la carrière, parfois dès le premier CDD, parfois après des années à serrer les dents.

Tu sais que quelque chose cloche.

Tu sens que tu mérites mieux.

Mais tu restes polie, professionnelle, adulte.
Jusqu’au jour où ton corps, ton mental ou ton intuition te murmure : « Là, stop. »

Pourquoi on pense ne pas avoir le droit de dire stop

On nous a appris à être fortes.
À ne pas déranger.
À travailler plus pour être crédibles.
À sourire quand quelque chose nous blesse.
À minimiser nos émotions pour ne pas faire de vagues.

Et ça finit par créer un réflexe automatique :

  • On se tait
  • On encaisse
  • On se dit que ça passera

Spoiler : ça ne passe pas.
Ça s’accumule.

Et l’accumulation devient fatigue, rancœur, ou déconnexion totale de soi.

Comme l’explique Nicolas Sarrasin, ne pas poser de limites altère la confiance en soi, parce que notre cerveau nous envoie un message très clair :

« Si tu ne te protèges pas, c’est que tu ne vaux pas la peine d’être protégée. »

Aïe.

Le jour où tu dis stop change tout

Ce jour-là, il ne se passe pas quelque chose de spectaculaire.
Pas besoin de hurler, de claquer une porte ou de rédiger un mail dramatique.

Parfois, le « stop » tient en 5 mots :

  • « Je ne suis pas à l’aise. »
  • « Cette remarque n’est pas acceptable. »
  • « Je ne pourrai pas prendre ça en plus. »

Et soudain…

Tu te respectes.
Tu te choisis.
Tu réalises que poser des limites n’est pas un acte d’agression — c’est un acte d’existence.

Comment poser ses limites sans s’excuser (et sans culpabiliser après)

Utilise des phrases neutres, mais fermes

Les limites les plus efficaces sont simples :

  • « Je préfère qu’on reste factuels. »
  • « Cette blague me met mal à l’aise. »
  • « Je ne peux pas prendre cette tâche supplémentaire. »

Pas besoin de justifier.
Une limite excusée… n’est plus une limite.

Parle au moment où ça arrive

Pas trois jours après.
Pas quand l’ambiance sera meilleure.
Pas quand tu oseras.

Dis-le à chaud, sans agressivité, mais sans attendre que ça pourrisse.

Rappelle-toi que dire non ne fait pas de toi une personne difficile

C’est le piège du perfectionnisme :

  • Croire que poser une limite = décevoir, être ingrate, perdre une opportunité.

Alors que la réalité est simple :

  • Dire non, c’est protéger ton énergie, ton respect, et ton avenir.
  • Dire oui à tout, c’est dire non à toi-même.

Et comme le rappelle l’article sur le perfectionnisme :
Se suradapter finit toujours par te brûler.

Fixe des limites non négociables

Des lignes rouges qui ne bougent jamais :

  • Le respect
  • La charge mentale
  • Les blagues déplacées
  • Les tâches qui ne t’appartiennent pas
  • Ton repos

Quand la limite est non négociable, l’autre le sent dans ton ton, ton corps, ta logique.

Ce qui change dans ta vie après avoir posé des limites

Poser tes limites ne transforme pas seulement ton environnement.
Ça transforme ta relation à toi-même.

Voici ce qui se passe après :

  • Tu te sens plus ancrée
  • Tu n’acceptes plus l’inacceptable
  • Tu deviens plus confiante — parce que tu te protèges
  • Tu attires des environnements plus sains
  • Les gens te respectent davantage (même ceux qui râlent au début)

Et surtout :

  • Tu réalises que tu n’étais pas trop sensible
  • Tu étais juste trop silencieuse

La grande vérité

Dire stop n’est pas un caprice.
C’est un acte de santé mentale.
De survie émotionnelle.
De dignité.

Et tu mérites de vivre dans un espace où tu n’as pas à te battre pour être respectée.

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Pour prolonger ta réflexion, découvre aussi cet article :
Stratégies de carrière pour lutter contre le syndrome de l’imposteur

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