Croyances limitantes : comment les repérer et les remplacer par des affirmations motrices

16/6/25

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Ces croyances qui nous freinent… et comment les transformer

"Je ne suis pas faite pour ça", "Je n’ai pas les épaules", "Les autres sont plus compétentes que moi"… Ces petites phrases, souvent intériorisées depuis l’enfance ou renforcées par des expériences négatives, sont ce qu’on appelle des croyances limitantes.

Invisibles, mais puissantes, elles façonnent notre regard sur nous-mêmes, sur les autres et sur le monde. Et sans que l’on s’en aperçoive, elles brident nos élans, influencent nos choix et alimentent l’auto-sabotage. Pourtant, il est possible de les désamorcer, et de les transformer en affirmations motrices, c’est-à-dire en pensées qui nous soutiennent et nous ouvrent à de nouvelles possibilités.

D’où viennent les croyances limitantes ?

Ces croyances se construisent à partir :

  • De notre éducation ("sois sage", "n’en fais pas trop", "ce n’est pas pour nous").
  • De notre environnement culturel et social.
  • De commentaires entendus dans l’enfance ou à l’école.
  • De situations vécues comme des échecs ou des humiliations.

Elles sont souvent bien intentionnées à la base, pensées pour nous protéger. Mais à l’âge adulte, elles deviennent des obstacles silencieux à l’épanouissement personnel et professionnel.

Comment les repérer ?

Repérer une croyance limitante commence par une observation honnête de son discours intérieur. Demandez-vous :

  • Qu’est-ce que je me dis automatiquement face à une opportunité ?
  • Est-ce que je me sens légitime dans ce que j’entreprends ?
  • Est-ce que j’évite certaines situations par peur d’échouer ou d’être jugée ?
  • Est-ce que mes pensées me motivent… ou me freinent ?

Les croyances limitantes se manifestent souvent par des généralisations ("je suis toujours trop lente"), des jugements définitifs ("je ne suis pas faite pour parler en public") ou des peurs floues mais paralysantes.

Exemples courants chez les femmes noires en milieu professionnel

Certaines croyances sont partagées, renforcées par des stéréotypes et des pressions spécifiques :

  • "Je dois être parfaite pour être crédible."
  • "Si je montre mes émotions, on dira que je suis faible ou agressive."
  • "Je ne peux pas me permettre de me tromper."
  • "Il vaut mieux que je sois discrète pour éviter les conflits."

Ces croyances, en plus d’être épuisantes, enferment dans un rôle rigide qui empêche d’explorer tout son potentiel.

Remplacer par des affirmations motrices

Une affirmation motrice est une phrase courte, réaliste et dynamisante que l’on choisit de répéter pour reprogrammer ses pensées.

Quelques exemples :

  • "J’ai le droit d’apprendre et de progresser, pas d’être parfaite."
  • "Mon expérience est légitime, même si elle est différente de la norme."
  • "Je peux réussir en restant fidèle à qui je suis."
  • "J’ai le droit d’occuper l’espace."

L’idée n’est pas de nier ses doutes, mais de leur opposer une autre narration, plus juste et plus bienveillante.

Pratiquer pour transformer en profondeur

Remplacer une croyance limitante demande de la régularité. Voici quelques pistes :

  • Écrire ses croyances dans un carnet, puis les reformuler.
  • Afficher ses affirmations motrices dans un endroit visible.
  • Se les répéter avant un rendez-vous important.
  • Les intégrer dans une routine de visualisation ou de respiration.

Au fil du temps, ces affirmations deviennent des ancrages positifs qui renforcent la confiance et la clarté d’intention.

Un travail intérieur… mais pas solitaire

Le soutien d’un groupe, d’une marraine ou d’un mentor peut être précieux dans ce cheminement. Être écoutée, challengée avec bienveillance, recevoir un regard extérieur peut permettre de prendre du recul et d’oser se défaire de ces anciens récits.

Chez Sistas Journey, nous savons que déconstruire ses croyances limitantes est une étape essentielle pour accéder à une pleine puissance personnelle et professionnelle.

Pour approfondir cette démarche, découvrez cet article :
Stratégies de carrière pour lutter contre le syndrome de l’imposteur

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