28/4/25
Il y a des moments où tout semble s’effondrer. Un refus inattendu, une rupture professionnelle, une accumulation d’échecs ou simplement l’impression de ne plus être à la hauteur. Dans ces instants de tempête, la confiance en soi peut disparaître brutalement. Pourtant, même dans la chute, il est possible de retrouver l’équilibre, un pas après l’autre. Voici cinq exercices simples, à pratiquer à ton rythme, pour recommencer à croire en toi.
C’est l’exercice le plus basique, et pourtant l’un des plus puissants. Prends une feuille et écris cinq choses dont tu es fière. Cela peut être professionnel (avoir décroché un diplôme, mené un projet, pris la parole), personnel (avoir aidé quelqu’un, surmonté une peur), ou intime (avoir mis des mots sur une douleur, avoir posé une limite).
L’objectif est de te rappeler que, même dans la difficulté, tu portes en toi des preuves concrètes de force et de courage. Ce sont tes fondations, même si tu les as oubliées.
Et si tu devenais ta propre alliée ? Rédige une lettre comme si tu parlais à une amie qui traverse ce que tu vis. Utilise un ton doux, encourageant, honnête. Valide ses émotions, souligne ses qualités, rappelle-lui qu’elle mérite mieux que de s’autoflageller.
En te relisant à voix haute, tu réalises que cette compassion, tu peux aussi te l’offrir à toi-même. Cet exercice permet de sortir du discours intérieur négatif et d’activer une voix plus juste, plus aimante.
Quand tout s’écroule, la perte de repères aggrave la sensation de chaos. Instaurer une micro-routine quotidienne (se lever à heure fixe, faire quinze minutes de marche, boire un thé en silence, tenir un journal) peut sembler insignifiant, mais c’est un point d’ancrage. Ce sont ces petits rituels qui réinstallent une sensation de contrôle et de continuité.
La régularité dans l’action — même minime — devient un levier de reconstruction intérieure.
Le manque de confiance s’accompagne souvent d’un trop-plein : trop donner, trop accepter, trop s’oublier. Choisis une fois par semaine pour dire “non” à quelque chose qui ne te convient pas. Cela peut être un projet, une demande, une sortie, une obligation sociale.
Dire non, c’est affirmer ses limites. Et chaque non est une déclaration d’amour envers toi-même. Tu mérites de préserver ton énergie, ton espace, ton temps.
Quand on traverse une période difficile, on a tendance à se taire, à s’isoler. Pourtant, le simple fait de partager ce que l’on vit — à une amie, une marraine, une thérapeute, une communauté bienveillante — peut être profondément libérateur.
Prendre la parole, c’est reprendre du pouvoir. C’est refuser d’être uniquement victime de ce qu’on traverse, et redevenir actrice de son récit. Tu n’as pas à tout reconstruire seule, et tu n’as pas à attendre d’avoir guéri pour commencer à parler.
Ces exercices ne sont ni magiques ni instantanés. Mais s’ils sont pratiqués avec bienveillance, ils amorcent une transformation discrète, progressive, essentielle. La confiance ne se retrouve pas. Elle se régénère, depuis le cœur.
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